Samedi 8 mars dernier se jouait le dernier acte de « À parts égales ». Retour le projet 2024 dans le territoire de Lyon 9e sous le signe de l’égalité !
A l’occasion de la Journée internationale de lutte pour les droits des femmes, Le Lien Théâtre marque le coup. Autour du projet À parts égales, la compagnie a de nouveau investi le Centre social de la Sauvegarde pour une dernière journée de théâtre et de rencontre. Une journée qui signe la fin d’un projet d’un an sur le territoire du 9ème arrondissement, et plus spécifiquement du quartier de la Duchère, autour des questions d’égalité entre les femmes et les hommes.
L’égalité réelle : à l’orgine du projet
A l’origine du projet À parts égales, il y a l’envie de continuer d’explorer un chantier artistique déjà entamé par la compagnie. Cette exploration, c’est celle de l’égalité réelle entre les femmes et les hommes. Une idée motrice déjà abordée par la compagnie dans ses précédentes pièces comme Sois belle et tais-toi, Respirs ou encore Projet H : Manuel de combat. Ainsi, une nouvelle idée de création professionnelle commence à se dessiner. La recherche porte autour d’une pièce sur les masculinités, et plus particulièrement celle dans le spectre des violences dans le couple. C’est le début d’un véritable travail de fond et de forme, qui viendra ensuite nourrir la pièce que l’on nommera Le dos au mur – violences dans le couple : portraits au masculin. Ces constats donnent alors naissance au projet au sein des quartiers de Lyon 9e : À parts égales.
de janvier à juin 2024 : Des Ateliers jusqu’aux représentations
Dès Janvier 2024, la compagnie renoue alors avec les habitant·es du 9ᵉ arrondissement qu’elle vient rencontrer par le biais de diverses structures sociales et culturelles. Des ateliers théâtre sont donnés au lycée François Cevert, au Refuge de vaise, au Centre Social Sauvegarde, à la MJC Duchère et enfin à la DuchESSe. Ces ateliers ont eu pour but de répondre aux questions sous-jacente à cette recherche artistique et nourrir ce constat sociétal. Comment obtenir une égalité réelle entre les femmes et les hommes ? Qu’est-ce que la masculinité, la féminité ? Comment se manifeste-t-elle dans les relations ? Quels rôles jouent les stéréotypes dans la construction de notre identité de genre ?
Dans ces ateliers réguliers, les participant·es ont été invité·es à répondre, discuter et réfléchir autour de ces questions collectivement. Ces thématiques furent amenées par le biais d’improvisations et scènes d’accroche comme « le stage de virilité » ou « entre filles ». De ces ateliers réguliers, de janvier à juin 2024 puis de janvier à mars 2025, a découlé l’écriture de la pièce participative Le Procès de Malia Haslam. En parallèle du processus créatif, des volontaires ont participé à la Rencontre des Arts participatifs, assisté à des audiences judiciaires avec l’association Possible ou encore découvert le spectacle Requin Velours au Théâtre du Point du Jour.
Deux spectacles à l’occasion du 8 mars
Plusieurs temps forts ont mis en lumière les étapes marquantes de ce projet : la représentation de la courte forme VIF, une première lecture du futur spectacle professionnel, la restitution de la pièce des jeunes du lycée François Cevert, puis la première du Procès de Malia Haslam en juin 2025 accompagné d’une représentation du spectacle Le dos au mur, véritable colonne vertébrale du projet. Ces restitutions au Centre Social Sauvegarde furent un succès auprès des participant·es comme des partenaires. C’est pourquoi en a découlé une seconde journée spéciale de représentations le samedi 8 mars 2025, à l’occasion de la journée des droits des femmes.
Une occasion de remercier chaleureusement tous les partenaires, financeurs et parties prenantes du projet à travers une journée d’échanges et de festivités ! Avec l’appui de la BNP Paribas, le CLSPD de Lyon, la DRAC Auvergne Rhône-Alpes, la DRDFE du Rhône, du Lycée François Cevert, la Métropole de Lyon, le Pôle 9, la fondation Sequoia, et le Théâtre du Grabuge.
Photos : © Ernesto Timor