📸 Retour en images sur le projet Artistes à l'école

Première année du projet « Artistes à l’école » au collège Lamartine à Villeurbanne en quelques chiffres … Ce sont plus d’une quinzaine d’ateliers réalisée, 1 spectacle créé, 2 représentations riches en émotions, avec 21 élèves de 5ème et 1 professeur de français mobilisés, 6 artistes du Lien Théâtre impliqués et près de 200 personnes venues assister au spectacle !

C’est avec beaucoup d’émotions que nous vous partageons ces beaux moments de théâtre vécus ces derniers mois avec une vingtaine de jeunes.

Après des mois de travail et de répétitions, nous avons eu le plaisir de jouer le 16 mai dernier au Théâtre de l’Iris dans le cadre du Festival Brut de Fabrique, Ma sœur / Mon frère, mon ennemi.e ?, une pièce de théâtre mise en dramaturgie par notre auteur Matheo Alephis à partir des œuvres d’Euripide (Les Phéniciennes) et de Martin Crimp (Le reste vous le connaissez par le cinéma).

Narrateur 1 – Vous connaissez Œdipe ? Tout le monde connaît Œdipe. C’est un héros. C’est une star internationale. Il est mondialement connu. […] Plus tard Œdipe devenu grand, vous connaissez l’histoire, l’oracle s’accomplit. Le parricide sur la route, l’énigme résolue de la Sphinge ainsi que la délivrance de la ville de Thèbes, l’inceste avec sa propre mère Jocaste, la naissance des quatre enfants Etéocle, Polynice, Antigone et Ismène, puis la découverte de ses crimes et les conséquences.

Narrateur 2 – Tu peux me rappeler quelle était l’énigme déjà ?

Narrateur1 – Bien sûr. « Quel être a quatre pattes le matin, deux le midi et trois le soir ? ». Il fallait répondre l’homme : « Quand il est enfant, au matin de sa vie, il marche à quatre pattes, quand il est adulte il se tient sur ses deux jambes, et quand il est vieux, au soir de sa vie, il a besoin d’une canne pour se déplacer ».

Etéocle – Je pars. C’est à mon bras, non à ma langue, de travailler. Puis-je me trouver en face de mon frère, pour rencontrer, attaquer et tuer celui qui est venu saccager ma patrie. A la cité et à toi-même, Créon, je recommande encore ceci : Si nous sommes vainqueurs, j’interdis que jamais le corps de Polynice repose dans le sol thébain. Qu’on mette à mort qui voudrait l’enterrer, et fût-il de mes proches. C’est ce que j’avais à te dire. À mes serviteurs maintenant. Apportez-moi mon bouclier et toute mon armure, que vers ce combat qui m’est proposé je m’élance enfin, conduit par la Justice qui donne la victoire.

Qu’as-tu ressenti sur scène au moment de jouer ?

Mariya : J’étais tellement gênée, j’avais tellement peur mais c’était si beau

et pour la première fois, j’ai parlé devant 150 personnes pendant un spectacle.

Lalia : Quand j’ai joué devant un public je me suis sentie

forte, excitée, contente, pleine d’émotions.

Ismael : Cela m’a fait penser à mes disputes que j’ai eu avec mes frères.

Fatoumah : Après chaque atelier je me découvrais un peu plus …

on n’avait pas honte que tout le monde nous regarde.

On avait l’impression d’être comme de vrais acteurs.

Pour conclure cette première année de travail autour du thème de la fraternité, une deuxième représentation a été proposée le vendredi 20 mai au Collège Lamartine à Villeurbanne devant la famille, les amis et les enseignants des jeunes comédiens. Un beau moment de partage qui s’est terminé pour les élèves comme pour l’équipe artistique par une chanson improvisée …

Petite pause pendant les vacances scolaires …

avant de se retrouver en septembre prochain pour un nouveau projet autour de la ＦＲＡＴＥＲＮＩＴＥ !

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Dramaturgie : Matheo Alephis

Mise en scène : Anne-Pascale Paris

Comédiens du Lien Théâtre : Melissa Tucker & Kevin Texier

Comédiens du Collège Lamartine : Lylia, Lina, Mariya, Mustafa, Zina, Mohamed, Ayman, Lalia, Maelia, Doris, Tahira, Fatoumah, Havva, Hasan, Fatima, Vincent, Ismael, Yassine, Cirine, Micael, Florent

Musique : Eléa Force & Iloh

Lumière : Davy Dedienne

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Un immense merci à l’équipe pédagogique du Collège Lamartine pour leur confiance et leur accompagnement

dans ce projet artistique ambitieux !

Nos remerciements vont particulièrement à Benoît Meunier, professeur de français, sans qui le projet ne serait pas aussi qualitatif.

Enfin, nous souhaitons remercier nos partenaires pour leur soutien à savoir la Fondation Casino et le Théâtre de l’Iris.